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Analyse

Priorisation des besoins selon la méthode MoSCoW

Voici le tableau de la priorisation que j'ai effectuée :

Commentaire

Pour prioriser les besoins je n'ai pas forcément tenu compte de leur récurrence (nombre de fois que le besoin apparait dans une réponse) ; si la récurrence peut refléter les attentes des personnes interrogées, on ne peut pas se contenter de cet indicateur pour hiérarchiser les besoins. En effet, les attentes ne correspondent pas toujours aux besoins réels.

Comme on le voit dans le tableau suivant, je n'ai pas attribué toujours le niveau le plus élevé à un besoin qui pouvait revenir souvent dans les réponses. A l'inverse, j'ai pu attribuer le niveau plus élevé à un besoin exprimé qu'une seule fois.

 

 

Le tableau précédent montre la classification des besoins que j'ai établie en fonction de la caractéristique de l'outil à laquelle ils se rapportent.

Critères de l'outil : il s'agit des critères dont il faut tenir compte pour sélectionner les alternatives. Le second critère est un exemple de ce que je disais plus haut : bien que cité qu'une fois, il est indispensable d'en tenir compte dans le choix de l'outil. En effet la structure, ayant une mission de service public, ne peut faire de publicité ; aussi l'outil ne devra pas contenir de message publicitaire. Le premier critère du tableau, la gratuité de l'outil, n'est qu'au second niveau. En effet, même si la structure n'a pas de budget conséquent pour ce projet, il est important de ne pas écarter les solutions commerciales, qui peuvent s'avérer être meilleures qu'une solution gratuite.

Organisation / Gestion des informations agrégées : plusieurs personnes interrogées m'ont fait part de leur inquiétude concernant la quantité des informations affichées sur la page. En effet si trop d'informations sont affichées, la page perd en lisibilité. Aussi il est important de bien sélectionner les informations à agréger et ne garder que les sources plus pertinentes, les plus utilisées et limiter ainsi de surcharger l'outil. Ce n'est pas la quantité des informations agrégées qui fera l'intérêt de l'outil, mais plutôt la qualité des informations. Pour retrouver rapidement et facilement les informations, il est nécessaire de réfléchir en amont, lors de la création de la page, à l'organisation des flux. La rapidité de l'outil dépendra du nombre de flux qu'il aura à charger lors de l'ouverture de la page dans le navigateur.

Bien que l'ergonomie soit secondaire selon les objectifs fixés, on ne peut que constater la différence des pratiques et de la maîtrise de l'informatique des utilisateurs finaux. Ces disparités ne sont pas à négliger. L'outil doit donc être simple à utiliser ; l'ajout de contenu (flux RSS ou widget) doit se faire par une manipulation simple. Les outils web 2.0 offrent une ergonomie souple et des interfaces simplifiées pour faciliter l'utilisation. Néanmoins le besoin d'accompagnement est largement perceptible. Les utilisateurs accueillent plutôt bien le projet, mais ils souhaitent pour la plupart être formés à l'utilisation de l'outil, afin de pouvoir l'exploiter. Le besoin de suivi ne s'arrête pas à l'accompagnement des utilisateurs mais aussi au suivi de l'outil lui-même. Mes interlocuteurs souhaitent avoir des informations et un outil à jour. Cela implique une veille permanente de l'outil. D'autant plus que la veille juridique révèle que quelqu'un qui relaie un flux RSS peut être reconnu responsable en tant qu’éditeur des informations syndiquées, la sélection et la publication des flux constituant un choix éditorial. Aussi il faudra veiller à ce que l'outil soit non seulement à jour, en faisant si besoin un tri dans les sites qui ne seraient plus en ligne, mais la personne responsable de la médiation en ligne devra surveillée les informations relayées par les flux RSS.

Parmi les caractéristiques techniques attendues, la plus importante est la mise à jour automatique des flux qui sera possible grâce aux fils RSS. J’ai mis en avant la pérennité de l’outil, bien qu’elle n’apparaisse qu’une seule fois dans les réponses. Je devrai m’assurer que l’outil ait une espérance de vie suffisante ; on ne va pas mettre en place un outil qui ne sera plus disponible dans quelques mois. J’ai considéré la possibilité de faire du travail collaboratif comme étant secondaire ; la priorité est de mettre en place un outil commun pour partager les ressources de chacun avec l’équipe de la BDF et le réseau. Une gestion collective, comme elle a été suggérée, nécessiterait une plus longue durée de formation et d’appropriation des utilisateurs. De même, l’interactivité, la possibilité d’échanger avec les utilisateurs, comme un module de commentaires, est secondaire et sera fait si les délais le permettent.

 

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